Titre VO : Cada seis meses
Auteur : Clara Duarte
Édition : Le livre de poche
Genre : Romance, fantastique
Pagination : 423 pages
Parution : Juin 2024
Prix : 7,90€Résumé : L'histoire d'Hana et Ro, c'est... une bagarre, un supermarché, beaucoup de spaghettis, une salle de bain écoeurante, un piano électronique et beaucoup trop de plantes. C'est bordélique, maladroit, mais c'est aussi beau. Surtout, c'est évident. Ça l'est tellement qu'Hana pense que ça pourrait durer éternellement. Et puis, le 31 août, Hana s'endort paisiblement au côté de Ro. Mais à son réveil, Ro n'est plus là. Disparue, sans laisser de traces. Envolée, sans que personne se souvienne d'elle, sauf Hana. Comme si, au final, Ro n'avait tout simplement jamais existé. Qui est vraiment Ro, cette jeune fille mystérieuse et pourtant pleine de vie ?
Avis : Six mois par an, est un livre qui me faisait envie depuis sa sortie en grand format. Alors, quand les éditions Hachette Romans m'ont proposé de le découvrir, en poche, je n'ai pas hésité un seul instant. Dès que Hana croise Ro lors d'une soirée, c'est le coup de foudre. Les deux jeunes femmes débutent une histoire jusqu'au jour où Ro disparait du jour au lendemain. Plus personne ne se souvient d'elle sauf Hana. Cette dernière croit devenir folle jusqu'à ce que Ro réapparaisse six mois plus tard comme si elle n'était jamais partie.
Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps, j'ai eu du mal à lire ce livre, qui ne m'aura pas totalement convaincue. La première partie est poussive. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, car il y avait beaucoup de détails inutiles, beaucoup de longueurs si bien que j'ai eu du mal à voir l'intrigue se mettre en place. La deuxième partie du livre est plus plaisante à lire, car il y a plus d'actions. Les événements se précipitent et il y a des révélations. En plus, nous voyons mieux où veut en venir l'autrice avec son intrigue, car les destins des personnages vont s'entrecroiser. En plus de cela, l'histoire se déroule à Madrid, en Espagne. Pour une fois, j'ai été contente de changer de cadre et de découvrir une ville et un pays que je croise peu dans mes lectures.
Les personnages quant à eux, ne sont pas très attachants. Je n'ai pas réussi à m'attacher à eux outre mesure, car ils sont très éloignés de moi. Dans Six mois par an, les personnages sont abîmés par la vie. Ils boivent, fument à l'excès et se droguent avec différentes substances. Etant loin de tout cela, je ne me suis pas reconnue dans les personnages. Mais, dans la deuxième partie du livre, j'ai éprouvé plus de sympathie pour eux.
L'héroïne de ce roman se nomme Haneul, d'origine coréenne, elle se fait appeler Hana, un prénom qui lui correspond mieux. Elle mène une vie sans histoire où elle alterne les cours à la fac, les livraisons pour le restaurant de ses parents et les soirées avec ses amis. C'est un peu madame tout le monde et c'est bien d'avoir pour une fois, un personnage assez simple. J'ai bien aimé la suivre même si je ne trouve pas qu'elle soit une bonne amie. Elle reste assez égoïste dans ses relations amicales. Aurora dite Ro est une jeune femme qui a su me toucher. Elle a eu une vie très compliquée, qu'elle ne peut vivre que six mois par an. Malgré cela, quand elle est là, elle pense avant tout aux autres. Ro est un personnage au grand cœur, qui fera tout ce qu'elle peut pour aider ses proches et notamment son ami Roméo, qui a également une histoire qui prend aux tripes. Malgré tout, la romance qui s'installe entre Hana et Ro est puissante et belle. Le fait qu'elle soit paranormale rajoute un petit truc en plus. Les autres personnages, les amis d'Hana sont peu mémorables même s'ils ne m'ont pas dérangés pendant ma lecture.
Pour conclure, Six mois par an est un livre qui ne marquera pas ma mémoire. La romance paranormale est belle et puissante même si globalement, j'ai bien aimé suivre Hana et surtout Ro, je n'ai pas réussie à m'attacher aux personnages. La faute à une première partie de récit très poussive et à des personnages qui sont très éloignés de moi. Tout cela n'a pas aidé pour me faire grandement aimer ma lecture, car il y a du potentiel.
Ma note : 15/20
"Ce que nous perdons en cours de route ne disparaît pas... Perdre des êtres chers, c'est pire que se perdre soi-même. C'est le plus compliqué. C'est ce qui nous amène ici et nous devons vivre avec."
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