Il était une fois, tome 3 : La princesse au petit pois

Titre VO : The duke is mine

Auteur : Eloisa James

Édition : J'ai lu

Genre : Romance, Conte, Historique

Pagination : 374 pages

Parution : Juillet 2013
Prix : 6,95 €

Résumé : Par une nuit d'orage, Olivia Lytton frappe à la porte du duc de Sconce après que sa calèche a versé dans le fossé. Sublime apparition : ses longs cheveux dénoués ruissellent, sa robe trempée souligne des courbes somptueuses. Ébloui, Quin ne peut s'empêcher de lui voler un baiser. Lui le mathématicien de génie imperméable aux émotions s'embrase soudain pour cette femme au franc-parler déconcertant et au langage fleuri. Aurait-il enfin trouvé sa duchesse ? Mais n’est-il pas déjà fiancé ? À la sœur d’Olivia, très précisément ?

Avis : Chaque année, je lis un tome de cette fabuleuse saga qui allie réécritures de contes et romance historique. Cette fois, je me suis lancée dans le troisième tome, réécrivant le conte de La Princesse au petit pois. Olivia doit se rendre chez le duc de Sconce car sa sœur, Georgiana est l'une des prétendantes du duc. Malheureusement, un orage éclate sur le trajet et trempée, Olivia arrive chez Sconce. Ce dernier, ébloui par le charme de la jeune femme, perd ses moyens. Comment oublier cette femme qui ne lui est pas destiné ? 

Je me suis lancée dans cette réécriture en connaissant mal le conte de base (La princesse au petit pois). Tout ce dont je me souviens de ce conte, c'est qu'une jeune fille demande l'hospitalité à un prince par une nuit d'orage. Cette jeune femme prétend être une princesse. Pour vérifier si c'est bien si c'est bien le cas, un petit pois est mis au milieu d'une pile de matelas, où elle va dormir pour la nuit. Si elle sent le petit pois, cela signifie qu'elle est princesse. Dans ce livre, les allusions au conte sont nombreuses. Tous les codes de base sont là. C'est une vraie réécriture et bien remaniée.

Olivia est une héroïne qui change. Elle est en avance sur son temps, elle fait fit des convenances grâce à son langage fleurit, son esprit aiguisé et ses manières hors cadre. Olivia est une femme ronde, avec des formes généreuses. J'ai bien aimé la manière dont la beauté de son corps est mise en avant par l'autrice. Elle change des héroïnes au physique de mannequin. Dans ce livre, les personnages ont une belle évolution. Quin, le duc de Sconce, est un mathématicien sans sentiments. Petit à petit, il change et s'ouvre en soignant ses blessures du passé. Georgiana, la sœur d'Olivia, devient plus indépendante. Elle sort du moule dans lequel on l'a élevé si bien qu'elle veut aller à Oxford pour étudier comme les hommes. La duchesse douairière, la mère de Quin qui est froide et très dure, devient moins maniérée au fil du récit. Quant à Rupert, le fiancé d'Olivia, passe pour un demeuré, mais il n'est pas si bête que ça. Même si les personnages sont sympathiques, je me suis moins attachée à ceux-là qu'à ceux des autres tomes.

Dans ce livre comme dans les autres tomes de la série, il y a toujours une bonne ambiance anglaise. J'étais ravie de retrouver ce type d'univers, car si vous me suivez depuis longtemps, vous savez à quel point j'adore ce genre d'ambiance. Même si le décor est sympa, j'ai trouvé la romance un peu trop évidente. Même s'il n'y a pas de surprises dans ce genre de livres, j'aurais aimé une romance un peu moins facile. Ce qui est dommage, c'est que ce troisième tome a la même trame que les deux premiers. J'aurais aimé voir un changement de ce côté là. Ce qui est bien en revanche, c'est qu'il y a des rebondissements et j'ai été surprise, car je ne les avais pas vus venir. 

Pour conclure, La princesse au petit pois, est un livre génial même si je l'ai trouvé un peu moins bon que les deux premiers. La réécriture du conte est bien présente et la romance est jolie. Les personnages ont du caractère et une certaine force morale et ils connaissent une belle évolution. Ce livre se lit tout seul, si bien que je n'ai qu'une hâte, lire le tome 4 !

Ma note : 19/20

"Je t'aime plus que tout au monde Olivia. Plus que ma propre vie. Si l'amour est dangereux, alors, je ne veux plus jamais me sentir en sécurité." Quin

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