Belle Morte

Titre VO : Belle Morte

Auteur : Bella Higgin

Édition : Hachette Romans

Genre : Fantastique

Pagination : 380 pages

Parution : Février 2023

Prix : 19€

Résumé : Les vampires sont désormais l'incarnation de la gloire. Ces magnifiques et mystérieux êtres immortels sont sortis de l'ombre il y a dix ans. Depuis, le monde entier ne peut plus se passer d'eux. Ils ont éclipsé les plus grandes stars. Les célébrités moins connues ont quasiment disparu de la circulation. Les journaux à scandale, les magazines et les réseaux sociaux sont dédiés aux vampires. Tout le monde les adule. Tout le monde sauf moi.

Avis : Je ne lis que rarement des livres sur les vampires alors quand les éditions Hachette Romans m'ont proposé de découvrir Belle Morte, je n'ai pas hésité. Malheureusement, j'ai vu pas mal d'avis mitigés sur ce livre. Ai-je aimé ou détesté ? Renie déteste les vampires, pourtant, elle va se porter volontaire pour devenir donneuse de sang dans la maison Belle Morte. Là-bas, elle va partir sur les traces de June, sa sœur donneuse à Belle Morte dont elle n'a pas de nouvelles depuis quelques semaines. Renie va alors découvrir que les vampires cachent bien des secrets. 

Belle Morte est un livre que j'ai globalement aimé mais qui n'est pas sans défauts. Je lis peu de livres avec des vampires alors j'ai bien aimé me plonger dans ce livre à l'univers vampirique. Malheureusement, il y a pas mal de clichés et ces derniers n'épargnent pas les vampires. Ils sont décrits comme des êtres froids, inaccessibles et beaux. Ils sont déifiés à l'extrême par les simples mortels. Malgré cette façade de perfection, j'ai trouvé les vampires assez humains de part les sentiments qui se cachent sous leurs masques d'impassibilité. J'aurais aimé en savoir un peu plus sur la génèse des vampires parce qu'on ne sait pas grand chose de leurs origines. 

Belle Morte est en quelque sorte une maison close pour vampires. L'histoire se déroule à notre époque et le monde connait l'existence des créatures de la nuit. Ces derniers sont devenus des célébrités et vivent en huis clos dans des maisons vampiriques telles que Belle Morte. J'ai bien aimé cette idée tout comme celle des donneurs. Des humains se portent volontaires pour nourrir les vampires en échange d'une vie de luxe. Cette histoire s'inscrit dans un schéma narratif classique mais efficace même si elle renferme pas de clichés. Il y a par exemple, le beau gosse inaccessible, la relation interdite entre mortelle et immortel, les personnages qui sont tous d'une beauté à couper le souffle ou encore les "mon ange" à toutes les pages. C'est sans compter le fait que j'avais vu venir tous les retournements de situation dès les premières pages. Tout est vraiment très prévisible et c'est dommage. 

J'ai tout de même aimé tous les personnages. Renie est une jeune femme déterminée, pleine de ressources et qui ne se laisse pas abattre. J'ai trouvé qu'elle avait une jolie relation avec sa sœur June. Notre vampire star se nomme Edmond Dantès. Il aurait inspiré Dumas pour le célèbre Comte de Montecristo. J'ai trouvé le clin d'œil rigolo. En dehors de cela, Edmond est un personnage que j'ai apprécié. Il est prévenant et pourrait être un book boyfriend potentiel s'il n'y avait pas autant de clichés autour de lui. Roux et Jason, deux autres donneurs, sont d'un soutien formidable pour Renie. C'est beau d'être si dévoué. 

Pour conclure, Belle Morte est un livre qui se lit facilement et donc j'ai globalement aimé l'intrigue et les personnages. Malgré tout, l'histoire est un peu gâchée par les nombreux clichés qui entourent les vampires et par les retournements de situation bien trop évident. C'est dommage parce que l'idée de la maison Belle Morte est assez originale. Je lirai la suite parce que j'aimerais en savoir plus sur l'univers et ce que l'avenir réserve à nos personnages.

Ma note : 15/20

"Les cicatrices ne sont pas toujours négatives. Parfois, elles servent de souvenirs." Edmond

"Pour moi, l'amour se développait avec le temps. Ce n'était pas quelque chose qui arrivait quand deux personnes se rencontraient." Renie

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